Aujourd’hui, je vais vous parler de la phytothérapie.

Historique :

Son nom vient du grec « phytos » qui signifie plante et « therapeuo » qui signifie guérir. On peut donc dire que la signification exacte est « guérir par les plantes ».

Les premières traces écrites de l’utilisation des plantes médicinales datent de -4 000 avant notre ère et celles-ci étaient largement utilisées en Europe jusqu’au début du 20ème siècle. Même si nous n’avons pas de trace écrite à ce jour d’une utilisation plus ancienne, des résidus de plantes médicinales ont pu être trouvés sur la plaque dentaire de néandertaliens (source : www.nationalgeographic.fr). Il faut savoir que les plantes représentaient l’essentiel de la pharmacopée jusqu’à l’arrivée des médicaments de synthèse. A l’époque nous pouvions dire que les plantes soignaient plusieurs mots. Nos ancêtres les utilisaient pour traiter les rhumatismes, le rhume, la fièvre, les problèmes de peau, etc.

Utilisation :

Néanmoins les plantes sont à utiliser avec précaution car, malgré leurs pouvoirs extraordinaires, elles peuvent devenir toxiques et en particulier chez les animaux si on les utilise mal. C’est pour cela qu’il vaut mieux s’en remettre à un professionnel naturopathe animalier qui saura vous guider sur les plantes adaptées à chaque espèce, le dosage et la durée de prise.

En phytothérapie, on trouve différentes formes galéniques. Les plus adaptées aux animaux en interne sont les tisanes, les décoctions, les poudres de plantes séchées et les extraits de plantes standardisées (EPS). En externe, on pourra trouver des crèmes, des gels et des macérats.

Ce qui est intéressant avec la phytothérapie est qu’il n’y aura pas de déséquilibre dans l’organisme et rarement d’effets secondaires (à condition de respecter les recommandations).

Si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter.

Delphine HAUTEJA – naturopathe animalier