Aujourd’hui, je vais vous parler du curcuma.

Originaire de l’Asie du sud-est, le curcuma est principalement utilisé comme ingrédient culinaire. C’est d’ailleurs l’ingrédient principal du curry.

Depuis l’antiquité, on utilise son rhizome en médecine chinoise et ayurvédique pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.

Beaucoup d’études sont encore en cours concernant son principe actif (la curcumine) mais certaines propriétés ont déjà été confirmées par les autorités de santé:

Stimule l’appétit, facilite la digestion en sécrétant de la bile, soulage les inflammations, fluidifie le sang, soulage les troubles du transit (brulures d’estomac, ballonnements, etc.), limite le stress oxydatif et participe au renouvellement cellulaire.

En externe on peut l’utiliser comme antiseptique,cicatrisant et apaisant  en cas de problème de peau.

Plus modérémment, on lui confère une action légère dans l’arthrose ou la dépression mais pas d’études plus vastes pour confirmer l’effet de la curcumine comme propriété anti-inflammatoire sur l’arthrose et les rhumatismes.

Néanmoins, malgrés son pouvoir extraordinaire, il y a certains inconvénients. Le curcuma a une faible absorption intestinale. C’est pour cela qu’on l’utilise principalement pour la sphère digestive et les problème de peau.

On propose aujourd’hui de l’associer avec de la pipérine (présente dans le poivre) pour augmenter l’absorption, sauf que le risque est l’augmentation de la perméabilité de l’intestin entrainant ainsi des problèmes de santé.

Vous pouvez le donner sous forme d’extrait de plantes fraîches standardisées pour votre chien ou votre chat. On favorisera la poudre médicinale (et non pas alimentaire) pour les chevaux. A prendre de préférence pendant les repas. En externe on favorisera une poudre médicinale également ou une huile essentielles.

Important: Pour l’utilisation et le dosage il vaut mieux s’en remettre à un professionnel naturopathe animalier.

Le curcuma est a exclure chez les animaux ayant des troubles hépatobiliaires sous jacents ainsi que des ulcères de l’estomac et du duodénum. Ne pas donner à son animal en cas de prise d’anticoagulants, d’antiacide, d’anti-inflammatoires et en cas d’opérations.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter.

Delphine HAUTEJA – naturopathe animalier